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Le vivant est précieux


Puisse chacun et chacune reconnaître, en chaque élément de la nature, un frère ou une sœur.

Puisse l’humanité entière cohabiter avec le vivant dans le respect réciproque.

Puissions-nous tous avoir conscience des trésors avec lesquels nous travaillons.


Le vivant, les plantes, les arbres, les animaux, les pierres, l’air, l’eau, la terre, l’humain sont tous des biens précieux. Chacun est à comprendre, à respecter, à préserver et à utiliser en sagesse.

L’utilisation d’une ressource avec sagesse correspond à l’intelligence de n'utiliser que ce dont nous avons besoin et quand nous en avons réellement besoin. Pour que naisse cette sagesse, il convient de connaître ce que nous utilisons.

Passons en revue quelques manières différentes de profiter des bienfaits des plantes et comprendre l’impact de chacune sur l’humain et le vivant.



** La tisane, remède doux mais efficace, est souvent oubliée car jugée trop faible ou n’ayant pas un effet remarquable.


Pourtant, la douceur, la patience et la lenteur, valeurs très utiles dans nos quotidiens agités, ne sont pas toujours de mises avec les tisanes. Selon votre tempérament, votre constitution, une simple infusion ou une décoction pourrait avoir un effet spectaculaire. Bien se connaître et faire connaissance avec les plantes qui nous conviennent peut être utile pour maintenir la santé ou soutenir le corps en cas de maladie.


Pour cette technique, peu de plante est nécessaire, généralement une cuillère à café par tasse. Elle est donc respectueuse des plantes, il ne faudra pas tout un buisson pour notre remède, et respectueuse de notre terre car elle ne demande pas des cultures à perte de vue. Pensons à privilégier les producteurs.trices locaux. Les tisanières.ers sont de plus en plus présents.es près de chez nous, rencontrons-les et découvrons leurs merveilles.



**La teinture mère est un principe selon lequel sont extraits les éléments actifs de la plante via l’alcool. Ce sont des remèdes actifs à nouveau à tester selon les tempéraments et constitutions de chacun.


Cette technique ne demandant pas une quantité importante de plante pour sa préparation (environ 2 cuillères à café pour un flacon de 20ml), elle est alors respectueuse de la plante, qui aura le temps de pousser avant la prochaine production, et de la terre car ne demandant pas de grandes monocultures (toujours dans cette logique de privilégier les petits producteurs locaux). Il est aussi possible, si on apprécie créer nos propres remèdes de réaliser nos teintures nous-même à base de plantes fraiches de préférence et donc de prendre conscience du travail qu’implique cette préparation.


**La macération huileuse est un remède généralement à appliquer en externe sous forme d’huile ou après transformation en baume. Loin d’être seulement un remède esthétique, le macérât huileux est intéressant pour les affections musculaire, articulaire ou une action générale telle que la détente ou le tonus.


Ces préparations demandent environ 3 cuillères à soupe de plante sèche pour 100g d’huile et sont donc également respectueuses de la plante et de la terre. A nouveau, il est possible, assez facilement, de réaliser ses propres remèdes facilement.



**Les huiles essentielles sont bien connues depuis quelques années et sont entrées dans la pharmacopée de base d’un nombre croissant de personnes.


Pour obtenir une huile essentielle, il convient de distiller les fleurs, les feuilles, les graines, les écorces ou encore les racines de plantes fraiches pour en extraire les particules volatiles ou huiles essentielles.


La quantité de matière première diffère selon la plante. Voici un ordre d’idée, selon Manon Batista :

« Pour obtenir 1 kg d’huile essentielle, il faudra utiliser :

  • 7 kg de boutons floraux de giroflier ;

  • 150 kg de sommités fleuries de lavande vraie ;

  • L’écorce de 2000 oranges douces ;

  • Jusqu’à 4000 kg de pétales de rose de Damas (soit un champ entier !). »

Ce sont des remèdes puissants, hyper-concentrés, qui, aux vues de leur rendement, ne devraient être utilisés que pour leurs vertus thérapeutiques (et non « pour sentir bon » ou dans les produits d’entretien) et suite à un choix conscient du meilleur remède possible.


Cette préparation est donc grande consommatrice de plantes et d’espace, favorisant dans certains cas les monocultures, la déforestation, la raréfaction des plantes ou même la maltraitance humaine. Elles sont donc à utiliser avec conscience, bienveillance et la main légère.


Une belle alternative à l’utilisation standard des huiles essentielles est l’olfactothérapie. Dans ce cas, il suffit d’ouvrir le flacon et de sentir l’odeur pour que l’effet psycho-émotionnel puisse avoir lieu. Nos flacons peuvent alors se conserver des années dans nos armoires bien protégées de la chaleur et de la lumière.




**L’eau florale, quant à elle, était, il y a peu, un « déchet » de la production d’huile essentielle. Il s’agit de la partie non volatile de la distillation. Elle renferme également des principes actifs présents dans l’huile mais en moindre mesure et peut présenter d’autres éléments solubles dans l’eau. De plus en plus utilisées et étudiées, les eaux florales ont une action souvent plus douce et subtile pour un travail plus en longueur.


Ces eaux florales ayant un plus grand rendement, elles sont dont plus respectueuses de la nature et de la terre.




Respecter le vivant, quel qu’il soit, c’est faire des choix éthiques, des choix souvent imparfaits mais nous permettant d’être le plus cohérent possible avec nos valeurs.


Prendre soin de soi passe alors aussi par le respect et le bien-être de la nature.


Faisons des choix qui nous correspondent sans jugement et sans culpabilité.


Rendons grâce à la nature,

Rendons grâce à la Terre Mère qui nous a tellement offert.



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