L’alimentation vivante
Tout est parti d’une balade dans la nature et de ma curiosité, mon émerveillement pour ce qui m’entoure. Les yeux grands ouverts, j’ai tenté de reconnaître quelques plantes et tout à coup je voyais la richesse et l’abondance de la nature.
Non seulement, il y aura toujours de quoi manger pour qui ouvre les yeux et accepte de se baisser mais il y trouvera aussi de quoi faire le plein de nutriments et d’aliments vivants.
Les cueillettes sauvages m’ont ouverts aux concepts de frugalité et simplicité prônés par la naturopathie et l’hygiénisme. Passant du concept à la réalité, j’ai découvert de nouvelles saveurs certaines plus subtiles, d’autres plus profondes et même parfois dérangeantes en grosse quantité. C’est alors avec joie que je suis sortie de chez moi avec mon panier en osier ou un sachet en papier dans la poche pour cueillir une partie de ces merveilles et agrémenter mes plats.
!!La cueillette de plantes sauvages se pratique dans le respect de la nature!!
Chaque plante cueillie est un concentré de vitalité.
Chaque plante cueillie est un concentré de vitamines.
Chaque plante cueillie est un concentré de joie.
L’alimentation vivante, définition
Le grand principe de l’alimentation vivante est de fournir au corps ce dont il a besoin pour son métabolisme et son fonctionnement quotidien. Consommer des aliments qui apportent un maximum de nutriments et demandent un minimum de ressources au corps pour que l’assimilation soit possible, voilà un gros résumé de cette approche alimentaire.
Pour qu’un aliment nourrisse une cellule, il y a plusieurs étapes de transformation mécanique ou chimique et de passage de barrières. De la bouche à la cellule, en passant par l’estomac, l’intestin, la circulation sanguine, le foie et le liquide extra-cellulaire, l’aliment est transformé, transporté, combiné, découpé… Les enzymes jouent alors un rôle primordial dans ces différentes étapes, comme des clés permettant la mise en mouvement de ces mécanismes.
Nous naissons tous avec un potentiel enzymatique, c’est notre réserve. En fonction de notre hygiène de vie (alimentation, activité physique, stress, hydratation, pollutions…) et notre âge le stock peut diminuer plus ou moins vite. Le corps en fabrique au besoin mais si l’alimentation est pauvre en enzymes, le corps doit puiser dans ses réserves pour en permettre la digestion.
L’alimentation vivante tente d’augmenter l’apport alimentaire en enzymes afin de préserver notre stock et éviter au corps d’en fabriquer plus et de se fatiguer.
Les enzymes
Il existe différents types d’enzymes ayant des origines et/ou des fonctions différentes.
Les enzymes alimentaires sont apportées par les aliments (principalement crus car ils se dégradent avec la chaleur). Elles facilitent la digestion de ces mêmes aliments et permettent une économie des enzymes digestives.
Les enzymes digestives sont produites en grandes partie par le pancréas mais également par les glandes salivaires, l’estomac, les intestins et le foie. Elles permettent de casser les grosses molécules (protéines, lipides, glucides) en éléments plus petits capables de passer la barrière intestinale et donc être assimilés.
Les enzymes métaboliques bâtissent et rénovent les tissus des organes en vue de maintenir l’homéostasie (sorte d’équilibre en mouvement). Elles permettent le fonctionnement métabolique et régissent donc toutes les réactions dans le corps.
L’alimentation vivante, concrètement
L’alimentation vivante tente de mettre en place une alimentation la plus variée possible, biologique, du terroir, non dénaturée, de saison, plus végétale qu’animale, en faisant la part belle au cru.
Ces recommandations visent à augmenter l’apport et préserver les enzymes alimentaires en vue de limiter l’utilisation du stock de notre potentiel enzymatique. Elles ont également pour but d’augmenter l’apport en nutriments de qualités (vitamines, minéraux, oligo-éléments) nécessaires au bon fonctionnement de tout notre corps.
Un aliment végétal de qualité, cru, de saison, biologique apporte avec lui un stock d’enzymes, de vitamines, minéraux, oligoéléments, de glucides de qualité, de fibres et en fonction du produit aura plus ou moins de lipides et protéines non transformés. Cet aliment sera facilement digéré et assimilé sans demander au corps de puiser dans ses réserves en vue d’en retirer un maximum d’éléments nutritifs.
En naturopathie, nous ajoutons à ces principes alimentaires, la frugalité et le plaisir, deux conditions pour respecter d’une part les besoins du corps et éviter les excès à répétition ; et d’autre part pour préserver un système nerveux en bonne santé, condition importante au bon fonctionnement du système digestif.
L’alimentation vivante peut se pratiquer de manière stricte ou être une source d’inspiration pour agrémenter nos repas au quotidien d’aliments bénéfiques. Les jus de légumes, les fruits et légumes crus, les plantes sauvages, les graines germées, les aliments lactofermentés, les algues ou le pollen sont quelques-uns des aliments présents dans l’alimentation vivante.
Mais encore…
Outre ces différents aliments et super-aliments, l’alimentation vivante prend en compte le besoin d’une activité physique régulière, l’oxygénation, l’exposition à la lumière naturelle du soleil et la bonne gestion du stress.
Comme tout véhicule, notre corps humain doit recevoir le bon carburant pour fonctionner de manière optimale. Prendre conscience de ces besoins et, dans l’Amour, lui apporter ce dont il a besoin est un signe de respect, de soin envers soi-même.
Ne dit-on pas que l’Amour commence avec soi-même ?
Alors, Aimez-vous vous-même, donnez-vous ce dont vous avez besoin, faites-vous plaisir et rayonnez ensuite cette Lumière que vous aurez fait fructifier en vous.
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